Abstract

CESARIO, Rafaella Pinheiro  and  GOULART, Daniel Magalhães. Dépression post-partum au-delà du diagnostic: des représentations sociales et de la subjectivité. Rev. Subj. [online]. 2018, vol.18, n.1, pp.79-91. ISSN 2359-0769.  https://doi.org/10.5020/23590777.rs.v18i1.6068.

Cet article a le but de présenter des réflexions théoriques sur les processus subjectifs d'une femme touchée par la dépression post-partum. Le présent travail cherche rompre avec la vision réductionbiniste de la dépression post-partum, laquelle est basé dans le modèle biomédical, ce qui la réduit aux aspects biologiques et symptomatiques. Donc, on essaye de récupérer les dimensions sociales, historiques, politiques et singuliers, lesquels sont fréquemment négligées. Pour ceci, on a utilisé la théorie de la subjectivité de González Rey, dans une perspective historique-culturel, dans un dialogue avec la théorie des représentations sociales et aussi avec des auteurs critiques au modèle biomédical, comme Foucault et Illich. Le contrôle par normes exercé dans la bio-politique, et le contrôle par le diagnostic qui résulte dans la médicalisation de la vie, constituent des éléments importants à réfléchir sur la production subjective de la dépression post-partum. Une étude de cas a été faite, à partir d'une perspective qualitative de base constructive et interprétative. Dans le processus de construction d'information, on discute que la dépression post-partum expresse la disparité entre la maternité socialement idéalisée et celle qui a été produite subjectivement de façon singulier. Ainsi, la dépression post-partum est production subjective complexe qui, au-delà des aspects biologiques et hormonaux, elle est configurée par la subjectivité individuelle de la femme qui a récemment accouché et par la subjectivité sociale marquée par le discours médical et par la médicalisation de la vie. Ceux-ci normalisent l'expérience socialement acceptable de la maternité et transforme des autres en pathologies, ce qui gèrent des images fréquents de frustration et de culpabilité. En outre, on soutient que les modèles de l'aides actuellement fournies ne donne pas des possibilités de réflexions critiques qui permettent le développement des capacités subjectives face à cette expérience, car ils sont crées par des protocoles rigides qu'ont les normes comme références. Ainsi, on défend le besoin d'espaces qui accueillent les expériences des femmes puerpérales d'une manière qui soit possible faire des réflexions critiques sur les aspects impliqués dans la construction subjective singulière de la dépression post-partum; ce qui permet, donc, le développement de ressources subjectives.

Keywords : dépression du post-partum; maternité; subjectivité; représentations sociales.

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