Resumen

CIVITARESE, Giuseppe. Le champ incorporé et la reverie somatique.Traducido porCarlos Malferrari. Rev. bras. psicanál [online]. 2021, vol.55, n.3, pp.43-57. ISSN 0486-641X.

En analyse, toute reverie ouvre (potentiellement) la voie pour que l'on se mette en contact avec le premier stage de la pensée inconsciente - où les séquences d'éléments alpha sont synthétisées par la fonction alpha - d'où proviennent alors les dérivations narratives de la pensée onirique réveillée. Reverie, en d'autres termes, c'est l'aptitude de l'analyste à se mettre en contact avec les pictogrammes qui deviennent vivants pendant le travail analytique et qui définissent constamment le point de vue du patient et celui de l'analyste, et encore la qualité émotionnelle du lien entre eux, à la façon d'un dispositif de gps. Reveries ne sont pas seulement des images et des idées, mais également des sensations, des sentiments et des actions. Cet article se concentre sur ce dernier genre de reverie - que l'on peut appeler « somatique » ou selon la gestualité (action painting) dans l'art, « reverie gestuelle » - et présente quelques illustrations cliniques brèves. L'important, c'est de regarder telles productions comme si elles étaient enracinées dans le champ, c'est-à-dire, comme si elles étaient dans le tiers inconscient (qui naît lorsque deux sujets s'approchent suffisamment l'un de l'autre). Vu que le patient et l'analyste sont en communication constante, non seulement dans le niveau conscient, mais également dans l'inconscient, il n'y a pas d'évènement analytique qui ne puisse être vu comme une cocréation des deux.

Palabras clave : rêves; théorie de champ; Bion; reverie somatique/gestuelle; inter-corporalité.

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