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Jornal de Psicanálise
versão impressa ISSN 0103-5835
Resumo
DIB, Mônica Camasmie. À la recherche d'une intention communicative dans l'echolalie: étude d'un cas. J. psicanal. [online]. 2018, vol.51, n.94, pp.213-222. ISSN 0103-5835.
A partir d'expériences cliniques, on a observé que l'écholalie peut, dans certains cas, fonctionner métaphoriquement comme une fenêtre qui ouvre la possibilité d'établir une relation dialogique entre l'analyste et les enfants présentant des symptômes autistiques (Kanner) et ainsi rendre plus facile le développement du patient. Chez les autistes, nous trouvons une organisation de défense très complexe et sophistiquée qui vise à assurer leur invulnérabilité, afin d'éviter la récurrence des conditions d'anxiété impensable (Winnicott). Dans cette étude, l'analyste est considéré comme une "compagnie vivante" (Alvarez), ce qui rend possible le processus de communication entre le professionnel et son patient, permettant de réduire le sentiment d'isolement entre eux. Ce travail présente l'étude d'un seul cas, où une voie de communication vivante s'est développée entre l'analyste et son patient. L'objectif du travail psychothérapeutique n'est pas nécessairement faire disparaitre l'écholalie, mais c'est celui de transformer cette façon stéréotypée et répétitive de communication en un processus dialogique.
Palavras-chave : autisme; psychanalyse de l'enfant; écholalie.