Resumo

D'AGORD, Marta Regina de Leão; TRISKA, Vitor Hugo Couto; SUDBRACK, Renato Pernigotti  e  SIPPERT, Carlos Adriano. Du étrange au étrangement comme méthode . Rev. Mal-Estar Subj [online]. 2012, vol.12, n.1-2, pp. 243-264. ISSN 1518-6148.

Les progrès de l'insertion du psychologue dans la santé publique La psychopathologie fondamentale pose la question sur le sujet qui souffre et non sur les changements fonctionnels observables, comme ceux qui affectent la fonction de la perception sensorielle. Dans cette approche, l'écoute clinique s'inclinera vers la façon dont le sujet raconte et élabore son expérience, de sorte que un sentiment soudain d'étrangeté ou de déréalisation peut conduire à un enrichissement subjective. Cet article compare deux situations de perplexité. La première série de scènes se réfère à Un trouble de mémoire sur l'Acropole (Freud, 1936/1990), où un sujet transforme la perplexité dans un savoir sur lui-même. La deuxième situation se rapporte à quelques scènes du personnage Stephen Dedalus dans Portrait de l'artiste en jeune homme (Joyce, 1917/2006) qui vit, dans un épisode, ses propres sentiments sur lui-même et d'autres comme étrangers et, dans autre moment, prend l'étrangement comme une méthode pour travailler le language. Est-ce qu'on peut sentir sa propre langue comme étrange, c'est à dire se sentir étranger ou sentir la langue comme étrangère? Dans ce cas, l'étrangeté devient une méthode de création poétique: pouvoir jouer avec la langue par le démontage et le remontage des mots pour découvrir de nouvelles étrangetés. L'analyse de ces deux situations nous amène à la distinction entre la fiction du cas par le psychanalyste et la fiction du personnage par l'auteur.

Palavras-chave : Psychanalyse; sinthome; création; méthode; language.

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