SciELO - Scientific Electronic Library Online

 
vol.16 número3Considerações sobre a repetição da linguagem no idoso com Alzheimer: uma perspectiva psicanalíticaA pulsão anarquista e a resistência diante da morte e da massificação índice de autoresíndice de assuntospesquisa de artigos
Home Pagelista alfabética de periódicos  

Revista Subjetividades

versão impressa ISSN 2359-0769versão On-line ISSN 2359-0777

Resumo

RODRIGUES, Carlos Eduardo  e  DE CASTRO, Júlio Eduardo. Inveter un corps: Schereber et sa métaphore délirante. Rev. Subj. [online]. 2016, vol.16, n.3, pp. 70-83. ISSN 2359-0769.  http://dx.doi.org/10.5020/23590777.16.3.70-83.

Cet article traite de la construction de la métaphore délirant de Schreber, de l'émergence du signifiant «Femme de Dieu» et des points dans lesquels il expérience des transformations dans son corps à travers des phénomènes élémentaires, plus précisément ses hallucinations et ses délires. Il prétend articuler l'évolution de son délire avec l'invention d'un corps qui peut être puissé et que lui permet se nommer. Le corps, selon la psychanalyse, est traversé par la langue, n'est pas le corps biologique et, par conséquent, est marqué par le signifiant. Dans la psychose, l'événement du corps vient comme une réponse à quelque chose qui va au-delà du sujet, parce que le signifiant s'incarne comme la jouissance de l'autre. Les événements du corps dans la psychose sont des effets de forclusion du Nom-du-Père, signifiant que, à cause d'être inclus dehors, dans maximum ils maintien l'Imaginaire fragilement lié au Réel et au Symbolique par moyen des «cannes imaginaires». Celles-là sont les ressources de compensation pour le noeud borroméen inexistant là à l'effet de la forclusion. Une fois que l'image corporelle est le rapport du sujet avec le désir de l'Autre, Schreber invente son corps avec l'image féminine délirée pour satisfaire Dieu. Et si le délire est une tentative de guérison, une invention d'un savoir (S2) qui vient donner un sens à S1, nous voulons préciser ici comme le délire peut servir pour composer un corps, qui est déchiré chez la psychose à cause de la forclusion. Schreber, quand il permet la jouissance de l'Autre sur la figure de Dieu, il a fait de suture en sa réalité psychique et a inventé un corps propre habitable. Inventer un corps propre était, par conséquent, la façon de Schreber de faire une substitution au Nom-du-Père forclos. Ainsi, il y avait un remboursement de la réalité psychique et un confinement de la jouissance de l'Autre à travers de l'image de ce corps transmuté en corps de femme, en restaurant, donc, l'image de lui-même et, par conséquent, en stabilisant son délire.

Palavras-chave : psychose; forclusion du nom-du-père; métaphore délirante; corps; invention.

        · resumo em Português | Inglês | Espanhol     · texto em Português     · Português ( pdf )

 

Creative Commons License