Resumo

AMARAL, Graziele Alves; MENDES, Ana Magnólia  e  FACAS, Emílio Peres. (Im)possibilité de Mobilisation Subjective en Clinique de Pathologies de Travail: Le Cas des Enseignants Réadaptés. Rev. Subj. [online]. 2019, vol.19, n.2, pp. 1-14. ISSN 2359-0769.  http://dx.doi.org/10.5020/23590777.rs.v19i2.e8987.

À partir de la constatation que les études sur le travail chez des cliniques psychodynamiques n'observent que des travailleurs en situation normale et n'expriment pas clairement comment la mobilisation subjective peut arriver chez l'écoute clinique, cet article a l'objectif à problématiser le concept de mobilisation subjective de Dejourian dans le contexte des travailleurs malades. La recherche a été menée sur la base du cadre théorique et méthodologique de la psychodynamique du travail. Vingt-deux séances de clinique du travail ont été organisées avec des enseignantes réadaptées du District Fédéral, au Brésil. Les données ont été analysées selon la technique d'analyse du travail clinique. La mobilisation subjective, en tant que processus de récupération du sens et du plaisir au travail, n'a pas pu être réalisée dans la clinique. Ce résultat est dû au fait que le travail de réadaptation constitue un travail mort, spécialement au sens de contribuer à l'isolement et à l'exclusion de ces professionnelles. Cela conduit à la rupture des liens sociaux et à l'impossibilité d'une mobilisation collective assez puissante pour changer les problèmes structurels de ce non-travail auquel elles sont soumises. Malgré la défense de l'impossibilité de mobilisation subjective dans un travail mort, la contribution importante de la clinique de travail réalisée a été de démontrer le pouvoir politique de la clinique de travail à partir de nouvelles destinations que les enseignantes malades ont pu donner à la souffrance.

Palavras-chave : mobilisation subjective; réadaptation professionnelle; clinique de travail.

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