Resumo

DURZI, Carla Caldeira  e  COUTO, Luis Flávio Silva. De la médiation phallique à l'irreprésentable chez le Féminin. Rev. Subj. [online]. 2021, vol.21, n.1, pp. 1-11. ISSN 2359-0769.  http://dx.doi.org/10.5020/23590777.rs.v21i1.e10157.

L'intention de ce travail est de comprendre et d'articuler, au sein de la théorie psychanalytique, notamment du point de vue de Freud et Lacan, comment se constitue la féminité et son articulation avec l'hystérie et avec la subjectivité de notre temps. À partir des concepts de base de la théorie, nous démarrons du complexe d'Œdipe et de la manière comme l'opération subjective de la constitution de la sexualité naît chez Freud, basé d'une solution phallique. A partir de la situation œdipienne, la jeune fille, lorsqu'elle se perçoit dépourvue de l'organe génital masculin, elle serait, donc, constituée par quelqu'un qui se sent "lésé" par l'absence de pénis. Cet inconvénient laisserait des traces indélébiles dans son développement et dans la formation de son caractère, que Freud nomme l'envie du pénis (penisneid). Cependant, Freud conclut ses études sur la féminité en les qualifiant comme insuffisant, puisque le féminin se présentait encore comme quelque chose d'obscure pour lui. Chez Lacan, certains aspects de la conception freudienne s'enrichissent, notamment en ce qui concerne les vicissitudes d'une position féminine. A partir des chemins transmis par Freud, Lacan est confronté à quelque chose du désir qui n'est pas couvert par la signification phallique et, à ce moment, il donne une autre direction à la position féminine. Dans les enseignements de Lacan, une femme n'est pas entièrement inscrite dans la fonction phallique et, par conséquent, sera marquée par quelque chose qui ne s'inscrit pas dans le champ symbolique, par un irreprésentable, par la jouissance Autre, pas complètement phallique et infini. Nous avons cherché dans la littérature n'importe qui qui pourrait illustrer ce travail et, dans cette recherche, la chronique de Sidonie, « Souhaits Secrètes », dont le vrai nom est Margarèthe Csonka, patiente de Freud, qui nous a attiré l'attention à cause de la richesse de son contenu et pour son lien direct avec le déroulement de cette œuvre.

Palavras-chave : femme; phallique; jouissance; hystérie.

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