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Analytica: Revista de Psicanálise

versão On-line ISSN 2316-5197

Analytica vol.8 no.14 São João del Rei jan./jun. 2019

 

ARTIGOS

 

Les usages pervers de la médicalisation1

 

Os usos perversos da medicalização

 

The perverse uses of medicalization

 

Los usos perversos de la medicalización

 

 

Raquel Carvalho de QueirozI; Maria Consuelo PassosII

IGraduada em Psicologia pela Universidade Católica de Pernambuco (2010). Especialista em Gestão Educacional pela Uninter (2013). Mestre em Psicologia Clínica - Psicopatologia Fundamental e Psicanálise pela Universidade Católica de Pernambuco (2014). Doutoranda em Psicologia Aplicada pela Universidade do Minho - Portugal
IIPsicóloga. Professora da graduação e da pós-graduação em Psicologia Clínica da Universidade Católica de Pernambuco

 

 


RÉSUMÉ

Actuellement, on vit avec l'impératif des exigences de la santé, du bonheur et de la consommation à tout prix. Cela a eu des répercussions dans les traitements des différentes souffrances psychiques. En ce sens, dans de nombreux contextes, on observe un usage abusif des psychotropes, ce qui va à l'encontre de ce que l'individu nécessite pour sa qualité de vie et sa maturité. Discuter sur la prescription de psychotropes et ses abus éventuels qui, dans certaines situations, constituent des usages pervers. Il s'agit d'une recherche bibliographique sur la médicalisation et les souffrances psychiques, du point de vue de Foucault. Les résultats partiels montrent que l'usage abusif des psychotropes est devenu un outil dans le traitement de la santé mentale, à l'exclusion d'autres possibilités d'approche du soin, en transformant ainsi la chimie dans une grande détentrice de la santé psychique. S'agissant d'une recherche en cours, on constate une prescription excessive de psychotropes, une distorsion dans la notion de maladie comme quelque chose qui a besoin de contrôle à tout prix et les pressions des industries pharmaceutiques sur les médecins, provoquant des dommages éventuels sur l'individu.

Mots-clés: Usage abusif. Psychotropes. Foucault.


RESUMO

Vivemos hoje sob o imperativo das exigências da saúde, felicidade e do consumo a qualquer custo. Isso tem repercutido nos tratamentos relativos aos diferentes sofrimentos psíquicos. Em muitos contextos, observa-se um uso abusivo de psicofármacos que vai na contramão daquilo que o sujeito demanda para a sua qualidade de vida e amadurecimento. Discutir a prescrição e os eventuais abusos de psicofármacos que, em certas situações, configuram usos perversos. Trata-se de uma pesquisa bibliográfica que aborda os temas da medicalização e sofrimentos psíquicos, a partir de Foucault. Os resultados parciais apontam que o uso excessivo de psicofármacos se tornou instrumento no tratamento da saúde mental, excluindo outras possibilidades de cuidado e transformando a química no detentor da saúde psíquica. Por se tratar de uma pesquisa em andamento, observamos uma prescrição excessiva de psicofármacos, uma distorção no conceito de doença para algo que precisa ser controlado a qualquer custo e imposições das indústrias farmacêuticas sobre os médicos, gerando eventuais prejuízos no sujeito.

Palavras-chave: Uso abusivo. Psicofármacos. Foucault.


ABSTRACT

People are under the imperative of the demands of health, happiness and consumption anyway. This has had repercussions in the treatments related to the different psychic sufferings. In many contexts, it is observed an abuse of psychoactive drugs that goes against what the subject demands for their quality of life and maturity. To discuss the prescription and possible abuses of psychotropic drugs that, in certain situations, constitute perverse uses. This is a bibliographical research that addresses the topics of medicalization and psychic suffering, based on Foucault. Partial results indicate that the excessive use of psychoactive drugs has become an instrument in the treatment of mental health, excluding other possibilities of take care and transforming the chemical into the holder of mental health. As it is an ongoing research, we observe an excessive prescription of psychoactive drugs, a distortion in the concept of disease for something that needs to be controlled at any cost and pharmaceutical industry impositions on the doctors, generating possible damages in the subject.

Keywords: Abuse. Psychotropic drugs. Foucault.


RESUMEN

Actualmente, vivimos con los requisitos imperativos de salud, felicidad y consumo a toda costa. Esto ha tenido repercusiones en el tratamiento de diferentes sufrimientos psicológicos. En este sentido, en muchos contextos, existe un abuso de drogas psicotrópicas, que va en contra de lo que el individuo requiere para su calidad de vida y madurez. Discutir la prescripción de drogas psicotrópicas y sus posibles abusos que, en ciertas situaciones, constituyen usos perversos. es una investigación bibliográfica sobre medicalización y sufrimiento psíquico, desde el punto de vista de Foucault. Los resultados parciales muestran que el uso indebido de drogas psicotrópicas se ha convertido en una herramienta en el tratamiento de la salud mental, excluyendo otras posibilidades de abordaje asistencial, transformando así la química en un gran titular de la salud mental. Con respecto a la investigación en curso, existe una prescripción excesiva de drogas psicotrópicas, una distorsión de la noción de enfermedad como algo que necesita control a toda costa y la presión de la industria farmacéutica sobre los médicos, causando posible daño al individuo.

Palabras clave: Uso indebido. Psicotrópico. Foucault.


 

 

Introduction

Actuellement, on vit sous l'obligation des exigences de la santé, du bonheur et de la consommation à tout prix. Cela a eu des répercussions dans les traitements des différentes souffrances psychiques. "En revanche, la consommation excessive des biens et des drogues qui peuvent fonctionner comme soulagement, fonctionnent de même comme souffrance" (Vieira & Besset, 2008, p. 43). Cette quantité des moyens disponibles sur le marché concerne à la société actuelle, qui vise à conquérir le plaisir à tout prix. En ce sens, dans de nombreux contextes, on observe un usage abusif des psychotropes, qui va à l'encontre de ce que l'individu a besoin pour sa qualité de vie et sa maturité.

Il n'y n'aurait aucun problème avec l'utilisation et l'élimination des biens pour le bien-être sauf pour un détail: cet objet choisi pour pallier l'absence ne soutient pas cette fonction et le malaise arrive. La souffrance revient malgré tous les efforts pour se débarrasser d'elle à travers des objets. (Vieira & Besset, 2008, p. 44)

On constate aujourd'hui que l'industrie pharmaceutique agit dans un espace ouvert par les conflits et les souffrances du sujet. Ainsi, nous nous interrogeons sur la place du succès que l'industrie pharmaceutique, ainsi que la psychiatrie, bénéficient de la contemporanéité, où tous les deux incitent à l'universalisation des méthodes, l'hégémonie des diagnostics et, par conséquence, l'appauvrissement du sujet.

Sur cette pratique, Infante (2011, p. 68) ajoute que la santé mentale est devenu la simple observation et description des symptômes, à partir d'une perturbation des neurotransmetteurs de l'individu. De plus, selon l'auteur, pour s'affirmer comme domaine scientifique, la psychiatrie fournit "une illusion d'avoir la maîtrise, par le sujet, sur son propre malaise grâce à des palliatifs chimiques, produits par le savoir scientifique uni aux intérêts de l'industrie pharmaceutique".

À partir de ces études, cette recherche a pour but de réfléchir sur la prescription de psychotropes et ses abus éventuels qui, dans certaines situations, constituent des usages pervers. Pour cela, nous entreprendrons une recherche bibliographique sur la médicalisation et les souffrances psychiques, du point de vue de Foucault.

 

Sur l'histoire de la folie

Au Moyen Âge, le fou était considéré une figure sacrée pour être inséré dans la zone d'ombre de la misère, ce qui l'amenait à être abrité par la société. Toutefois, au début du XVIIesiècle, la connotation de la misère change, et le fou devient exclu, parce qu'il interfère dans l'organisation morale de l'espace social.

Pendant la Renaissance, La Nef des Fous était de la plus haute importance pour le quotidien de la société, lorsque les gens étaient expulsés par bateau loin des villes. Selon Foucault, cela nous montrait déjà l'inconfort des gens sur la folie, une fois qu'ils évitaient la circulation des fous dans la ville - ce qui sonnait comme dangereux pour la population (Vieira, 2007).

C'est au XVIIe siècle, le lien entre l'internement et la folie se fait. L'internement devient donc une invention institutionnelle. Toutefois, Foucault voit ce lien plus comme une condamnation pour l'individu oisif qu'une forme de soin sur l'individu et sa maladie. Ainsi, on perçoit d'autres objectifs sur l'internement, tous différents de l'espoir de guérison - comme la condamnation de l'individu oisif.

Seulement au travers du traitement et de l'étude de la guérison des maladies nerveuses que la médicine deviendra une technique privilégiée et ainsi établira une liaison avec la folie, si refusée par le domaine de l'internement. Avec ces guérisons, la possibilité d'une psychiatrie d'observation naîtra, ainsi qu'un internement hospitalier et le dialogue entre le fou et le médecin. (Vieira, 2007, p. 13)

Néanmoins, Foucault défend que la psychiatrie n'a pas exempté le fou d'une confusion entre la folie et l'ineptie. Il y eut, d'ailleurs, une transformation dans son concept. « La critique

politique sur l'internement, au XVIIIe siècle, n'a pas fonctionné comme une délivrance de la folie, en permettant aux aliénés une attention plus philanthropique, tout au contraire, elle a uni encore plus la folie à l'internement » (Vieira, 2007, p. 16).

Durant le XXe siècle, il s'initie un mouvement de la psychiatrie pour qu'elle appartienne au domaine de la Médecine. Elle prend désormais le discours médical comme référence, à partir des classifications nosologiques, pour relier les maladies mentales aux organiques. C'est-à-dire qu'elle cherche à affirmer que les troubles mentaux sont équivalents aux maladies organiques, physiques (Esperanza, 2011).

Cependant c'est au XXIe siècle que la psychiatrie commence à sortir d'un lieu méprisé de la médecine pour participer activement dans le champ du cerveau. Dans la pratique, l'agissement d'une bonne partie des psychiatres consiste à classer en troubles les comportements déviants et négliger l'individu qui souffre et qui demande un traitement, pour le voir à travers du signe de sa maladie. En faisant cela, la façon dont l'individu s'exprime n'est pas désormais considérée une déviation, mais un trouble - terme utilisé dans les manuels qui servent de guide à qui observe le comportement de l'individu, pour pouvoir évaluer et classer - ce que l'on appelle les DSMs3 et CIMs4 (Esperanza, 2011).

 

Psychopharmacologie du jour: évolution ou excès?

Dans ce contexte, on perçoit une tentative perverse de la part de l'industrie pharmaceutique de médicaliser la vie, une fois qu'elle défend être possible de médicaliser chaque action de l'individu, afin de adapter et ordonner son comportement au sein de la société à laquelle il appartient. Cela permet ainsi de générer des profits pour les entreprises, et ouvrir de cette façon le champ d'activité pour la psychiatrie et banaliser l'usage de diagnostics. «Notre société, fortement industrialisée et individualiste, cause des maladies, étant donné que les gens ne s'adaptent pas à elle. Le diagnostic médical aide à expliquer la inadaptation de l'individu à la société» (Illich cité par Brzozowski & Caponi, 2013, p. 215).

On peut donc observer que, unie au médecin et à la commercialisation du pharmacien, l'industrie pharmaceutique devient de plus en plus un énorme empire économique. Les médicaments et les pharmacies sont inclus dans la logique capitaliste de ces industries en croissance, ce qui nous montre un agissement pervers visant surtout le profit (Borges, 2010).

Toujours plus influencés par les médias et par les industries pharmaceutiques, certains médecins commencent à créer des nouvelles maladies ou à renommer les anciennes. Cela est dû aussi à la difficulté de cerner les frontières des concepts du normal et pathologique. Ainsi, pour les maladies mentales, on a élaboré un recueil (DSM) de troubles psychiatriques et ses symptômes, utilisé dans le monde entier. Et le plus important : pour chacun des troubles décrits dans ce livre, il y a un psychotrope pour le traiter.

À cet égard, pour la propagation de ce modèle de comportement dans la société, les industries pharmaceutiques comptent sur la publicité. Selon Bucci (cité par Kehl, 2008) la publicité, dans le cadre de ses activités, propose l'inclusion de l'individu lorsque l'exclusion d'autres - la publicité s'organise sur la vente de l'exclusion de l'individu, de l'autre, et non pas de son inclusion. Ainsi, les industries pharmaceutiques comptent sur une intense manipulation sur la société et sur la collaboration du corps médical.

D'après Sanvito (2012), ce marketing publicitaire peut être lu en filigrane de la relation médecin-patient-industrie pharmaceutique, ainsi que tout au long de la formation universitaire du médecin. De plus, on a l'impression que les laboratoires pharmaceutiques dépensent plus avec des publicités qu'avec des recherches d'un nouveau médicament.

Voilà la problématique qui se pose concernant cet agissement : l'usage abusif des psychotropes, c'est-à-dire, puisqu'on ne tolère pas l'inattendu, on exclut, on médicamente. En outre, on tente réduire l'individu au biologique, avec la défense que la maladie mentale est composée exclusivement d'aspects biologiques qui peuvent et doivent être médicalisés.

Les psychotropes deviennent instruments du traitement de la santé mentale, à l'exclusion d'autres possibilités d'approche du soin à l'individu. Dans ce cas, l'usage de médicaments transforme la chimie dans une grande détentrice de la santé psychique.

La psychopharmacologie, composant une science omnisciente, secourt, prétendant museler la souffrance, annonçant que tout peut se guérir ou que tout est dû à une cause mesurable, palpable. La médicalisation des plaintes et des troubles du comportement, loin de vouloir apporter la guérison, en bâillonnant ou en habillant l'individu dans une camisole de force chimique, elle assume un fort coloris réprécif, et ne traite pas de l'écoute, de la réalité psychique et du désir. (Albuquerque, 2010, pp. 217-218)

De plus en plus, on dispose d'une variété de psychotropes qui agit sur plusieurs maladies, syndromes et troubles qui commencent à apparaître. On voit donc qu'il y a dans la prescription du médicament un «contrôle social»5, qui peut générer une massification des subjectivités et une standardisation des comportements, qui nous emmène à comparer son utilisation excessive au modèle des hôpitaux psychiatriques, où les personnes exclues étaient internés et où prédominait le savoir du psychiatre, afin de les guérir et les réinsérer dans la société. À cet égard, nous pouvons observer l'efficacité des médicaments, une fois qu'ils éliminent les symptômes et, par conséquent, «résolvent» la déviation présentée. «Contrairement aux offres fournies au marché et à la science, la psychanalyse ne vise pas à pallier l'absence. Depuis Freud (1930) on travaille sous le guide de ce que ces mesures d'allégement sont palliatives, il faut donc construire une nouvelle façon d'affronter la souffrance» (Vieira & Besset, 2008, p. 44).

Sur cette toile de fond, nous nous interrogeons sur l'agissement d'une grande partie des psychiatres, qui devient prescripteur de médicaments. Fonction qui leur génère de nombreux avantages, toujours financés par les industries pharmaceutiques - financement de la recherche, des voyages, postes, congrès, parmi tant d'autres (Poli dos Santos, 2012).

On constate ainsi une prescription excessive de psychotropes, distorsion dans la notion de maladie comme une chose qui a besoin de contrôle à tout prix, ainsi que la force des recommandations des industries pharmaceutiques sur les médecins. Tout cela provoquant des dommages éventuels sur l'individu. En plus, cette distorsion génère plusieurs conséquences, une fois que, outre produire des diagnostics, elle relève du traitement médicamenteux et tire du domaine des pathologies l'aspect subjectif de l'individu.

De même, on observe que pour assurer le succès, la société doit éliminer la souffrance en contrôlant les maladies chroniques et ses conséquences. La douleur et la souffrance ont acquis une place fondamentale dans l'angoisse de nos jours (Tesser, 2006). Dans une société qui valorise l'anesthésie des symptômes, l'expression de la subjectivité est dévalorisée.

 

Références

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Infante, D. (2011). Psiquiatria para que e para quem. In A. Jerusalinsk & S. Fendrik (Orgs.). O livro negro da psicopatologia contemporânea (pp. 63-72). São Paulo: Via Lettera.         [ Links ]

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Sanvito, W. L. (2012). Indústria farmacêutica: uma abordagem crítica. Rev Bras Clin Med. 10(4), 346-350.         [ Links ]

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1 Travail présenté dans le Colloque International sur Métapsychologie de la Perversion: Utilisations sociales de la perversion, organisée par Université Catholique de Pernambuco - Brasil et Université Catholique de l'Ouest -Angers - France. "Par médicalisation il faut entendre: d'une part, le cachetage d'aspects généralement conflictuels des relations sociales, par sa transformation en 'problèmes de santé' et, d'autre part, l'expropriation de la capacité de bienveillance aux gens, notamment (mais sans s'y limiter) les membres des couches populaires, en rendant ces gens dépendants aux soins des professionnels, en particulier (ou presque, pour certains) médecins" (De Camargo & Kenneth Rochel, 2007, p.

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