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Jornal de Psicanálise
versión impresa ISSN 0103-5835
Resumen
SILVA, Maria Cecília Pereira da. Seul... solitude...: limites entre la courbe et la ligne. J. psicanal. [online]. 2020, vol.53, n.99, pp.137-160. ISSN 0103-5835.
À partir du poème de Manoel de Barros « La droite est une courbe qui ne rêve pas », l'auteur décrit la capacité d'être seul, comme une série de courbes en spirale, et le sentiment de solitude, comme une droite sans courbes. Il s'appuie sur Winnicott, Bion et Klein. Il illustre avec la prise en charge d'une famille haïtienne servie dans le cadre de la clinique interculturelle et le cas d'un garçon de 1 an et 11 mois avec des indicateurs de risque de développement assisté dans le cadre de la psychanalyse avec enfants. Ainsi, dans les deux situations cliniques, il se présente comme une alternative aux chemins rectilignes, les chemins sinueux, à travers lesquels la construction de la capacité à être n'a été que possible, sans que les éléments d'angoisse les plus submergés et profonds soient ostensiblement chassés, mais ils peuvent prendre forme dans le session et progressivement surface, à transformer. Il se termine par une histoire pour enfants qui dépeint l'univers émotionnel de l'enfant lorsque la relation mère-bébé échoue. Dans cette histoire, la mère reconnaît ses défauts et répare les liens brisés, une mère qui tisse les émotions favorisant une rencontre émotionnelle.
Palabras clave : sentiment de solitude; psychanalyse enfantine; autisme; migration; Capacité d'être seul.